- - - C o m b a t - - -

corentintreb Sam 24 Mai - 22:18

C O M B A T

Le Commandant soupira.

Il se trouvait dans sa chambre, l'unique pièce intime où il pouvait penser, lire, écrire, étudier à sa guise,
mais le temps lui manquait.

Cette pièce à l'ornement simple était son jardin secret, mais malheureusement, il était souvent obligé de dormir dans les tentes avec les soldats, à côté de son épée, afin de leur redonner courage et perfectionner leurs techniques de combat, lorsque le vin venait à manquer dans la taverne.

Pas le temps, pas envie d'une vie monotone.

Le temps s'écoulait, indifférent, le laissant vieillir sans avoir l'occasion de remporter des victoires, de prendre des risques, de combattre, d'avoir une vie incroyable comme il en avait fait le rêve alors qu'il était encore frondeur.

Il sortit sur le toit plat de sa modeste maison, simplement habillé de sa tenue de combat en cuir.
Une épée reposait sur son flanc.
Une épée qu'il aimerait avoir à utiliser plus souvent.
Une épée sans pierres précieuses, seulement en bon acier et non en or.
Un épée sert à pourfendre, et non à se pavaner comme le pensait le commandant de la section des phalanges sur les remparts.

La vue était magnifique, une mer d'huile d'un bleu profond, des nuages doux, comme dans les peintures qui recouvraient le musée central, un soleil qui n'avait pas encore disparut mais projetait déjà des reflets orangés à l'horizon.

Un bruit, un homme frappait à la porte.
Il traversa le toit, une visite à cette heure-ci ne présageait pas de mauvaises nouvelles.

Il se pencha et vit:
une dizaine d'hommes, tous habillés de noir, étaient adossés sur le mur en ordre parfait, 5 de chaque côté de la porte, le sabre tiré au clair.

Un géant se trouvait à l'entrée, et déclara d'une voix puissante et grave:
- Ouvre nous la porte, valet, nous cherchons le général afin de lui parler du mur d'enceinte.

5 hommes se déplacèrent rapidement derrière l'homme en blanc, avec le pas sûr et souple de guerriers endurcis, rengainèrent leurs sabres sans un bruit, pour tirer des arcs en 2 pièces.

En deux mouvements automatiques, ils montèrent leur arcs et encochèrent une flèche, prêt à tirer vers, ... la porte!

Le bruit d'un verrou se fit entendre.

Son serviteur allait ouvrir.

Il cria:
- N'ouvre pas, des mercenaires.

La porte s'était ouverte, le serviteur essaya de la refermer, mais déjà le "Blanc" lui avait assené un coup de poing dans le ventre, et proprement égorgé.

Tout se passa trop vite.

Les cinq archers tournèrent leurs arcs.

Cinq traits mortels furent décochés, unanimes.

Les réflexes du général le sauvèrent: il fit une roulade en arrière, mais un trait se dirigeait toujours vers lui.
Vers sa tête.

La mort.

Non.

Le projectile dessina une longue estafilade sanglante sur sa joue.

A deux doigts de la mort.

Il se releva, s'il était assez rapide, il survivrait.

Une tête surgit de l'escalier menant au toit.

Sitan, le commandant des phalanges, voulait attenter à sa vie.

Traître.

L'oiseau était près, les serres grandes ouvertes.

Envol.

Le lâche tourna la tête.
Une silhouette, comme dans un vent trop fort.
Un grand vent.

L'ennemi, où?

Une douleur.

Son nez craqua.

Plus d'équilibre?

Sans comprendre ce qui lui était arrivé, le traitre s'écroula.
Il dévalat les escaliers.

Douleur, douleur,... Noir.

Trois de ses sbires surgirent sur le toit.
Le général avait sauté sur la maison voisine.

Ils encochèrent une flèche.

A suivre...

Bonne lecture j'espère.
Postez vos commentaire!!!
Pas de flood, mais des trucs précis sur le styles, les phrases, les fautes de frappe (peut etre!!!).